Poésie

Poésie Alarcrow

Je manque affreusement de temps,
Ces derniers temps,
Enormément à cause du temps,
Celui qui tend
A trop se troubler tout le temps,
A être un temps
De chien ou bien pourri, ce temps
Si important,
Mais aussi à cause du temps,
Ce fil du temps,
Qui nous manque la plupart du temps
pour nos passe-temps.

Je ne m'attarde alors là que de temps en temps,
Auprès de vous , mes amis poètes , le temps
De me ressourcer un peu; mais il serait temps
Que je m'offre à nouveau, ne serait-ce qu'un temps,
L' ivresse d' étaler ces images , qui tout le temps ,
Dansent et voyagent dans ma tête parfois si longtemps.
Que n' ai - je le pouvoir de prendre tout mon temps,
Ne pas avoir à en gagner, prendre du bon temps,
Ne pas craindre d'en perdre en consacrant mon temps,
A ce que d' aucun qualifiera de passe - temps .
Que n' ai - je une machine à remonter le temps,
Qu'il passe, file, coure, s'écoule, meure devant moi, le temps!

Juste une idée, le désir d'être aimé. (j'ai écris ça quand j'avais une vingtaine d'années, autant le partager)

Dans le sommeil de mes nuits
brille la flamme de mes envies

J'ai rêvé d'un monde meilleur
ou personne ne ressentirait ni haine, ni peur

Puis tel le parfum d'une rose
tu as réveillé mon cœur si morose

A la lueur de ton regard
j'ai retrouvé l'espoir

L'idée d'une vie tous les deux
ou l'on partagerais nos secrets

Nos moments de fou rire
sur une plage en délire

Des guitares qui s'accordent
des chanteurs qui fredonnent

J'ai rêvé d'un instant
d'un petit bout de temps

Tous les deux enlacés
sans aucune autre idée

Que de se sentir bien
mes yeux noyés dans les tiens

Je ne suis pas malheureux
juste seul et honteux

D'écrire sans avenir
quelque chose qui peut faire rire

Pourtant je m'en moque
je sais que même si cela choque

Je reste en toute simplicité
un être qui croit en ses idées

Un rêve peut-être éveillé
à jamais irréalisé

Mais je reste dans l'espoir
que ma vie ne reste dans le noir

Un enfant , une famille
juste que pour moi le soleil brille

> histoire d'un lion:::
>
> il a le cœur qui saigne,
> verse des larmes de sang,
>
> put 'il exprimer sa peine,
> refermer ce trou béant,
>
> ses pensées le rappellent,
> à son désir d'être aimé,
>
> un amour donnant des ailes,
> troublant et si désiré,
>
> comme un lion solitaire,
> parcourant la savane ,
>
> sans trouver de repaires,
> dans tout ce vacarme,
>
> qu'il y a dans sa tête,
> ses pattes l'abandonnent,
>
> souhaitant que tout s'arrête,
> des questions l'assomment
>
> sa lionne est elle partie?,
> il comprend l'avoir perdu,
>
> elle s'est éloignée de lui,
> elle ne l'aimera plus,
>
> sans fin fut son chemin,
> le lion finit par tomber,
>
> vaincu par son destin,
> que la vie lui a tracé,
>
> son cri raisonne encore,
> dans les vastes plaines,
>
> de son triste sort,
> ne reste qu'un poème.

Le choix

Aujourd'hui j'ai le choix
partir ou rester tel est ma voie
pourtant cela s'impose à moi
sans me laisser à mon bon droit
mon choix a décidé de s'imposer à moi
il ne me laisse guère de choix
je décide de combattre cette purée de poix
ce n'est pas lui le roi
je lui demande pourquoi
à cela il rétorque avec désarroi
mais rien d'universel dans cette loi
si moi le choix je m'impose à toi
alors ce n'est plus un choix
qu'entend je sortir de cette esprit de bois?
je décide de passer outre cette fois
et de m'engager vers un autre choix
qui même si définitif je crois
sera de bon aloi

Charles Baudelaire